Mon parcours professionnel
Je suis diplômée en travail social et membre de l’ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec. Je poursuis également mes études à la maîtrise en santé mentale offerte par la TELUQ afin de bonifier mes compétences cliniques et dans une visée d’actualisation et de formation continue.
Mon parcours professionnel débute en 2010 comme intervenante en maison d’hébergement. Je travaillerai auprès d’une clientèle sans domicile fixe, fragilisée et en grande difficulté. C’est au cours de cette expérience que je débuterai mes études en travail social. Durant quatre ans j’offrirai du soutien psychosocial, de l’accompagnement et surtout une présence bienveillante à des femmes de tous les âges présentant un état de stress post-traumatique chronique, victimes de multiples crimes et agressions, des femmes survivantes et en situation de crise. Je développerai mon expérience d’intervention selon l’approche de la santé relationnelle initiée par Léonie Couture, fondatrice de La rue des Femmes de Montréal. Intervenir en contexte de crise et de grande détresse me poussera à travailler sur moi, à mieux me connaître, à mieux comprendre le métier et à mieux percevoir la souffrance derrière la crise. Cette expérience demeure le cœur de mes interventions encore des années plus tard.
Par la suite, j’ai œuvré auprès d’une clientèle jeunes adultes en contexte d’insertion sociale, scolaire et professionnelle. J’offrirai du soutien clinique long terme afin de les accompagner à travers différentes difficultés personnelles notamment en lien avec l’estime de soi, la toxicomanie, la gestion du stress, la reprise de pouvoir personnel et l’intégration de saines habitudes de vie. J’offrirai également du soutien de groupe dans une visée de sensibilisation et de psychopédagogie.
Puis avant de me tourner vers la pratique privée, je travaillerai durant plus de cinq ans auprès d’une clientèle victime d’acte criminel (violence conjugale, agression sexuelle, voie de fait, menace, harcèlement, proches de victime d’homicide, etc.). J’approfondirai mon expérience clinique en intervention en contexte de stress aigu, de victimologie et de trouble du stress post-traumatique.
Mon intérêt pour l’intervention en contexte post-traumatique se développera considérablement et le désir d’aller plus loin influencera ma décision de démarrer ma pratique privée et d’approfondir mes connaissances dans le domaine. Ainsi, à l’hiver 2026 je terminerai mon diplôme d’étude supérieur spécialisé en santé mental (TELUQ) dans le but de compléter la maîtrise.
